Des Miramasséens engagés pour leur ville

De grands Hommes ont contribué à façonner la ville depuis le XIXe siècle. À sa manière, chacun a contribué à faire de Miramas, une ville généreuse et innovante.

 

Louis Castagne (1785 – 1858)

Installé en 1835 sur le domaine de Montau, qu’il remet en état, il est conseiller municipal puis maire pour deux mandats. Il obtient la construction d’une gare sur la ligne Marseille-Avignon en 1845. Il souhaite aussi la construction d’une fontaine pour amener l’eau au cœur du village. Par son testament, il lègue une somme d’argent afin de financer l’habillement de deux enfants, une fille et un garçon, parmi les plus pauvres de la commune. La municipalité honore ce legs jusqu’à la fin des années 1940.

 

Louis Jourdan (1825 – 1886)

Médecin, propriétaire du domaine de Fontlongue de 1849 à 1886, il est élu conseiller municipal de de 1852 à 1880 puis maire de 1878 à 1880. En 1846, le chemin de fer installe une gare dans la partie sud du domaine. Dès 1850, il fait édifier une auberge juste en face de la gare pour les cheminots et les gens de passage. Sa grande idée est de lotir, à bas prix, les terrains de sa propriété proche de la gare. Il pousse à la construction d’une chapelle rurale, obtient la création de la paroisse Saint-Louis, et prête une maison pour l’ouverture d’une école libre.

 

Arphons Bruno (1847 – 1918)

Farouche et fervent républicain, défenseur de l’école de la République, obligatoire, laïque et gratuite, qui permet aux enfants de toutes classes sociales de s’instruire, il lègue sa maison et une somme de 300 francs à la commune pour acheter une bibliothèque publique qui ne vit jamais le jour, mais les 300 francs seront utilisés pour l’achat d’ouvrages. Sa mémoire perdure à la Médiathèque intercommunale par une plaque commémorative au premier étage.

 

Marius Sauvaire (1856 – 1938)

Personnage emblématique de l’histoire de la ville, il possède une rue à son nom de son vivant ! Il est élu conseiller municipal en mai 1884 et devient maire en mai 1892 pour une durée de 42 ans sans interruption. Il parvient à transférer le chef-lieu communal du village vers la gare en avril 1894. La ville est en plein boom économique et démographique grâce au chemin de fer : constructions de logements, d’écoles, ouverture de services publics. En août 1893, un bureau de poste est ouvert (télégraphe, puis téléphone en 1898), la gendarmerie en 1900. En 1894, le premier réseau d’adduction d’eau urbain est mis en service. L’électricité arrive en 1904. Lors de la Première Guerre mondiale, et malgré les réquisitions militaires et les pénuries, Miramas voit sa population triplée passant de 3 000 à 10 000 habitants. Il assure un ravitaillement régulier et suffisant aux habitants.

 

Auguste Mazel (1867 – 1950)

Curé de Miramas-Gare de 1908 à 1925, il fonde, avec l’abbé Marius Chalve et le père François Audran, la communauté sacerdotale diocésaine de Miramas. En 1913, avec son vicaire M. Audran, il participe à l’achat des terrains pour y construire la nouvelle église Saint‑Louis. En 1916, il loue la ferme de Fontlongue pour créer une maison destinée à accueillir les orphelins de guerre. En 1919, il achète le domaine. Soutenant l’action de la société Habitation à Bon Marché, il lotit à bas prix des terrains de Fontlongue pour permettre aux habitants de se construire un foyer.

 

Marius Chalve (1881 – 1970)

Marius Chalve est nommé en août 1908 curé de Miramas-Village. Il crée et anime le patronage. En 1908, il crée la Société Saint-Maurice, premier club de football. L’année suivante, il fonde la société Habitation à Bon Marché qui permet à de nombreux cheminots retraités d’accéder à la propriété. En 1922, il crée l’école agricole de Fontlongue pour donner un métier aux jeunes orphelins. En 1944, il est nommé « Pacificateur de la ville » en sauvant notamment la municipalité pétainiste d’une mort certaine. Pendant la guerre, il a aidé les résistants, caché des Juifs et sauvé des soldats Allemands du lynchage lors de la Libération.

 

Pierre Tristani (1910 – 1979)

Maire de la commune pendant deux mandats de 1965 à 1977, ses municipalités vont bénéficier de la création en 1970 de la Ville Nouvelle de Fos, ex SAN Ouest‑Provence : aménagement du passage souterrain, création de la ZAC des Molières, construction de la piscine, de la salle des fêtes, des nouveaux quartiers nord (La Rousse, Maille et Les Ruches) pour recevoir les populations travaillant sur la zone industrielle de Fos, etc.

 

 Liste des maires de Miramas depuis 1626

 

Des Miramasséens de talents font rayonner la ville

Que ce soit dans le domaine du sport ou de la musique, d’autres personnalités publiques ont également permis de mettre en lumière Miramas.

 

Francis Méano (1931 - 1953)

Sacré jeune espoir du football français. Il commença sa carrière à la SSMC Miramas avant de s’envoler pour le Stade de Reims et d’intégrer la « génération dorée ». Le 25 juin 1953, alors âgé de 22 ans, il décéda dans un accident de la route. Une tribune du stade Auguste-Delaune de Reims ainsi qu’un stade de Miramas portent son nom.

 Portrait de Francis Méano 

 

Hervé Florès (né en 1956)

Footballeur professionnel né à Miramas. Il a notamment été pré-sélectionné par Michel Hidalgo pour la Coupe du monde 1978.

 Portrait d’Hervé Florès

 

Jean-Luc Fournier (1958 - 2001)

Footballeur professionnel. Il termina sa carrière de joueur à la SSMC Miramas avant d’en devenir l’entraîneur.

 Portrait de Jean-Luc Fournier

 

Shurik'n (né en 1966)

Rappeur et producteur né à Miramas avant de partir vivre à Marseille. Il est membre du groupe mythique IAM, considéré comme l'un des piliers du hip-hop français.

 Portrait de Shurik’n

 

Marjorie Parascandola (née en 1980)

Chanteuse du groupe L5 formé par l'émission Popstars sur la chaîne M6. Elle a fréquenté le collège Albert Camus de Miramas durant sa scolarité.

 Portrait des L5

 

Sakina Karchaoui (née en 1996)

Footballeuse internationale française. Avant de jouer pour le Montpellier HSC où elle est devenue professionnelle, elle a débuté sa formation à l’US Miramas durant deux saisons.

 Portrait de Sakina Karchaoui